Les passantes
Avec cette série de triptyques j’ai cherché à assembler ces deux aspects du temps : l’immédiateté (le souvenir ) et le quasi statique (le fond), la passante ( celle d’Antoine Pol) et ces détails architecturaux de soupiraux, objets voulut au départ identiques que le temps à peut à peut différenciés, mais aussi interface d’un monde de vie et d’un au-dessous figuration d’un au-delà, lieu aussi de nos fantasmes qui nous ramène à cette éphémère passante.
La fabrication de ces images suis la même démarche : les prises de vues des soupiraux sont réalisées en moyens formats en argentique( pour la qualité de l’image et le souvenir) et celles des passantes avec reflex numérique motorisé, au même emplacement ( pour l’instantané et la « modernité »), les deux images étant ensuite assemblées.
Les Passantes (extraits )
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Antoine Pol